INTERVIEW DE NOÉMIE SUISSE, RESPONSABLE DE LA LICENCE HUMANITÉS À DIJON

INTERVIEW Noémie SUISSE, responsable de la Licence Humanités
L’échec est souvent au rendez-vous des étudiant(e)s en première année de Licence. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : environ 60 % des étudiants qui entrent dans le système de la licence générale échouent. Face à ce constat, la Licence Humanités a identifié les motifs majeurs d’échec. Puis mis en place des solutions concrètes pour y remédier.
LH : Comment l’étudiant peut-il être à la hauteur des exigences et assumer la quantité de travail attendue pour obtenir son année ?
N.S. : Notre réponse tient en deux mots : “contrôle continu” ! Des évaluations régulières, à l’écrit comme à l’oral, pour permettre d’être évalué(e) régulièrement, de progresser à partir des commentaires des enseignants. Et éviter de mauvaises surprises au moment des partiels.
LH : Le manque de motivation et de confiance en soi peuvent également être sources d’échec, quelle réponse y apportez-vous ?
N.S. : Une promotion restreinte permet de favoriser l’esprit de cohésion et l’entraide. Travaux de groupe, projets communs, entraînements réguliers à l’oral : des occasions pour gagner en assurance et pour donner le meilleur de soi-même, dans un climat convivial.
Le responsable de formation assure un suivi de chaque étudiant(e) à travers des rendez-vous réguliers au cours de l’année. Il est son interlocuteur privilégié pendant la formation. Difficultés rencontrées dans un cours en particulier, moments de découragement, problèmes de méthode ou d’organisation… Ces échanges permettent aux étudiants de tout mettre sur la table, pour ainsi dire. Et de repartir d’un meilleur pied. Nous prenons le temps pour les y aider.
LH : Évaluation, motivation et confiance sont des éléments clés. Mais savoir organiser son travail est sans doute aussi une compétence à acquérir ?
N.S. : Les ateliers de méthode de la Licence Humanités sont justement conçus pour aider à acquérir les bases méthodologiques incontournables dans un cursus universitaire.
Travailler de manière autonome s’apprend : grâce aux heures de tutorat méthodologique en tous petits groupes, chaque étudiant(e) est coaché(e) pour travailler avec plus d’efficacité. Ce semestre, par exemple, Marie apprend à mieux gérer son temps. Théo améliore sa prise de notes et Lucie s’entraîne à mieux structurer ses idées grâce aux conseils de son tuteur.
Notre objectif : permettre d’entamer des études supérieures avec les outils indispensables pour réussir.